Conversation 49972 - La Torah des ashkénazes pour les séfarades

samuelikan
Mercredi 2 décembre 2009 - 23:00

Beshem H' E-l O'lam
Shalom Rav !
Quelques questions…
1. Est-il permis pour un séfarade de répondre "amen" à la bénédiction sur les Tefilin d'un ashkénaze, étant donné que le H'ida écrit qu'un séfarade n'est pas quitte de Tefilin ashkénazes ?

2. De manière plus générale, qu'en est-il des mah'lokot entre les différentes "èdot" où pour certains un acte donné est licite, alors que pour d'autres il est interdit (de nombreux exemples dans le domaine de la carcherout, etc.), peut-on dire "amen", alors que selon les poskim selon lesquels on va, il n'y a pas lieu de bénir pour une pareille chose, puisqu'elle est interdite…

Merci de citer les sources. Bebirkat HaTorah,

Rav Reouven Ouziel
Lundi 21 décembre 2009 - 01:46

Il convient de bien comprendre qu'il n'y a pas ('has vechalom!) une Torah pour les ashkénazes et une autre pour les séfarades! Ce que font les uns font aussi les autres, et il est très regrettable que certains rabbins sèment la discorde en laissant entendre qu'il est interdit pour un séfarade de faire comme les ashkénazes, comme si les coutumes différentes créaient des barrières infranchissables!!

Chacun doit poursuivre ses coutumes mais ne doit en aucun cas annuler, disqualifier, et dédaigner, ce que font les autres. Méfions nous de cet esprit de clocher étroit et négatif pour tout le peuple d'Israël!

Le seul cas ou se pose le problème de répondre amen à une bénédiction, c'est quand elle est problématique au niveau de la Halakha comme par exemple s'il fait une berakha sur un aliment qui n'est peut être pas Cacher. Auquel cas il vaut mieux éviter de répondre amen.

Mais dans le cas de coutumes différentes qui ont toutes force de loi, il faut répondre amen.

[Haim Chaal du Rav Ha'hida res.99; Biour Halakha fin du chap.215; Har Tzvi vol.1 res.38; Yayn Hatov res.24; Divrey Yatsiv res.248; Min'hat Its'hak vol.2 res.12].