Conversation 50675 - Relation amicale avant conversion

estrella06
Vendredi 29 janvier 2010 - 23:00

Chalom,

J'aimerais savoir si, au cours de la conversion, on peut avoir une relation amicale avec un homme (je suis une femme) à partir du moment que les rencontres se font dans des lieux publics (bibliothèque, cinémathèque, musée, ballade sur une promenade, ...) en essayant au maximum d'y aller avec mon fils. Car la personne concernée redoute que, si quelqu'un nous voit, qu'il aille en parler à un rabbin et que ça m'empêche de me convertir... Il me dit aussi que si on doit se voir, c'est en privé (je trouve cela pire car c'est une porte ouverte à la dérive), qu'il y a même des femmes qui étaient en cours de conversion et qui avaient des relations avec des hommes de confession juive dans l'intimité, que les rabbins n'y ont vu que du feu.
Bien évidemment, nous n'en sommes pas là... Mais une conversion doit être sincère, et D. sait lire dans les coeurs, les Rabbins, avec tout le respect que je leurs/vous dois, ne sont que des hommes, qui font aussi des erreurs, en réalité, il y a que 2 êtres qui peuvent participer à une conversion. Ces 2 êtres, c'est le converti lui-même et bien-sûr, D. ! Alors, accepter d'avoir des relations même amicales en intimité, dans le privé, ne parlons même pas pour aller plus loin, et tout de même mener sa conversion à terme, c'est se mentir à soi-même, n'est ce pas ?
Je n'aie pas de question particulière, juste que vous m'informiez si il est possible d'avoir une relation avec un homme en toute amitié dans des lieux publics quand on est en cours de conversion ?

Jacques Kohn z''l
Dimanche 31 janvier 2010 - 03:30

Dans une société, comme la société française, où les Juifs sont bien intégrés dans le reste de la population, il me semble n’y avoir rien de choquant à ce qu’un Juif (ou un candidat à la conversion, ce qui revient au même) puisse avoir des rapports amicaux avec un non-Juif, et ce quel que soit le sexe de chacun.

Il faut toutefois que ces rapports ne puissent pas dégénérer dans des comportements contraires aux lois de la Tora.

Il est important, par exemple, qu’un homme et une femme ne se rencontrent pas seuls dans un espace clos, et que l’amitié qui les unit ne risque pas à les entraîner à la consommation de nourritures interdites.