Conversation 50809 - Le partage de la Terre d'Israel

TUNIS DE TABLE
Dimanche 7 février 2010 - 23:00

bonsoir je voudrai savoir de quelle manière dans chacune des tribus on partageait la terre attribuée par le goral (a chaque tribu).Sur quels critères on attribuait un terrain a chaque chef de famille ( près, de la ville ,loin , qualité du terrain, superficie , orientation etc....).J'arrive a concevoir cela au niveau des tribus en délimitant les frontières en suivant des lignes qui relient des villes ,mais au niveau d'un particulier cela me semble difficile .merci de m'éclairer sur ce sujet.Ma question se situe au sujet du partage de la terre d'Israël par josue

Nathan Schwob
Dimanche 11 juillet 2010 - 13:06

Voici le résumé de quelques lignes tirées de l'Encyclopédie Talmudique, rubrique Eretz Yisraël (Tome 2, p203).

A l'intérieur de chaque tribu, le partage par famille (et puis par individus) a été réalisé par tirage au sort (Goral) comme le partage entre les tribus, mais à la différence que pour ce partage il n'y avait pas les Ourim VeToumim*. (Voir Rachi sur Bamidbar 33,54). Cependant certain commentateurs pensent que là aussi on a utilisé les Ourim VeToumim.
Le critère du partage a été la valeur du terrain. Lorsque le terrain valait plus cher, sa superficie était plus petite, selon l'avis de Rabbi Yehochoua. Par contre, Rabbi Éliézer pense que ceux qui avaient été favorisés dans leur parcelle payait un dédommagement à ceux qui avaient été défavorisés de telle manière que chacun ait reçu la même "somme", sonnante ou "trébuchante".
Par quels critères évaluait-on la valeur du terrain? Premièrement la valeur agricole. Puis la proximité de Yerouchalayim. Soit que la proximité du centre névralgique du pays: le Temple, augmentait la valeur du terrain, soit que la proximité de la frontière et de ses dangers, diminuait cette valeur.

* Ourim VeToumim: Inspiration divine du Grand Prêtre (El'azar fils d'Aharon pour le partage de la terre). Le Grand Prêtre portait le H'ochen (pectoral) dans lequel était glissé un parchemin portant le nom divin. Les lettres gravées sur les pierres pouvaient ainsi s'éclairer pour former des mots. Seul le Grand Prêtre, par inspiration divine, savait recomposer les lettres en mots qui donnaient le juste message révélé.