Conversation 5316 - A qui est le portable?

Anonyme
Samedi 22 mars 2003 - 23:00

j'ai vendu a une amie un portable qui était cassé et elle s'engageait a le réparer par ses propres moyens. S'il était irréparable, je devais lui rembourses. La reparation étant impossible, je suis venue trouver cette fille pour lui rendre son argent et récupérer le téléphone. Mais elle a refusé, disant qu'elle avait besoin du téléphone jusqu'au soir ( le téléphone marhce a moitié mai elle peut recevoi des appels...) Plusiuers semaines après ce refus, elle est vneue me reclamer l'argent, masi j'ai refusé. g eu le sentiment qu'elle m'avait menti et que le téléphone marchati très bien en fait mais que mnt qu'elle n'en avait plus besoin...
JE susi donc resté sur mon refus. Mais j'ai un certain malaise par raport a la halakha. Que dois je faire? Dois je la remboruser?

Rav Elyakim Simsovic
Lundi 31 mars 2003 - 23:00

Impossible de se prononcer sur un différend "commercial" sans avoir entendu les deux parties en présence l'une de l'autre. C'est une règle absolue du droit juif. Et un dayan qui aurait entendu une partie indépendamment de l'autre ne pourrait plus siéger au tribunal ayant à juger le cas en question.

Mais comme je ne suis pas juge au tribunal, je soulèverai un point d'information. Si vous cédez un appareil portable, déclaration ne doit-elle pas être faite à la société de télécom fournissant le service pour changer le nom d'abonné ? Supposons hors toute situation conflictuelle et contestation, que l'appareil se soit révélé réparable, qu'elle l'ai fait réparer et qu'elle s'en soit servie normalement, mais que pour des raisons qui ne tiennent à la responsabilité de personne, toutes les parties étant considérées de bonne foi, qui aurait reçu les factures des communications ? (Si c'est un abonnement fonctionnant avec une carte achetée au fur et à mesure, la question du paiement des communications tombe, mais pas celle du changement du nom d'abonné qui est je crois une obligation légale.)

D'autre part, il est un principe d'ordre général qui est que la preuve de la validité de la créance incombe à la partie qui la réclame (hamotzi mé'havéro 'alav haréaya). Toutefois, la détermination de qui est la partie réclamante n'est pas toujours absolument évidente :
Est-ce elle, parce qu'elle demande le remboursement ?
Est-ce vous ? L'argent pouvant être considéré comme seulement en dépôt chez vous sans vous appartenir jusqu'au moment où les clauses de la transaction sont remplies, et vous prétendez changer le statut de cet argent de dépôt à possession ? vous auriez donc à prouver que la clause s'est conclue en votre faveur...

Et il y a encore beaucoup de questions que je n'ai pas le droit de poser.

En général, si on ne tient pas à aller devant le rabbin on aboutit à un compromis satisfaisant les deux parties, surtout si vous parlez d'"une amie" donc de quelqu'un que vous connaissez depuis un certain temps déjà et avec qui vous entreten(i)ez de bonnes relations qu'il serait peut-être dommage de mettre en péril surtout - un comble - au sujet d'un instrument de communication !