Conversation 58453 - Question pour r. Elie Kling

fredz
Lundi 25 juillet 2011 - 23:00

Bonsoir Rav KLING,

J'espère que vous vous portez bien.
Je tenais à vous remercier plus encore pour le livre " relever le défi" que vous m'avez gentiment dédicacé et que j'ai dévoré dans l'avion du retour . Ce livre écrit dans un style très agréable ( à l'image de vos cours vivants), m'a, par son contenu, beaucoup donné à réfléchir.
J'ai cru comprendre qu'il aurait donné lieu à une thèse. Est elle terminée ? Quoiqu'il en soit, je vais entamer (bn) une deuxième lecture de votre livre et m'aventurerai, si vous en êtes d'accord, à vous poser quelques questions de fond qui m'aideront peut être à moi et mon entourage à mieux nous positionner par rapport à des questions centrales. (...)

Je profite par ailleurs de l'occasion pour m'excuser d'une question que j'ai formulée sur le site de manière plutot agressive il y a quelques mois à l'un de vos répondeurs. Il s'agit de la question 56759 ( titrée : le rabbin et les culottes des femmes) que j'ai tenté de corriger par la 58135, toutes deux restées sans réponse.
Mon intention n'était, malgré les apparences , nullement de polémiquer vainement mais d'entraîner une réponse sur un sujet qui me tient à coeur et qui m'impressionne : celui de la tsinout et de la nidda.
Car depuis mes années de mariage (et ma découverte de cet univers parallèle et secret des cheeloth etc...) , je n'ai jamais cessé d'être impressionné d'une part par les efforts de ma femme ( pourtant extremement pudique) et d'autre part par l'intégrité, le dévouement et la discrétion des rabanim consultés .
J'ai admiré les efforts convergeants pour assurer le respect des lois de taharath michpa'ha en israel.
Chaque Cheela relative à la nidda ( pensai-je) contribuait à l'honneur de la Thora et je suis donc surpris que l'un de vos répondeurs n'ait pas cherché à défendre cette institution "secrète" qui veille sur la pureté des familles depuis des lustres.
Etait posée également la question de la force sublimante de la Thora ( ce que l'on appelle peut être la kedoucha ?) qui permet parfois à l'homme de s'extraire de sa condition pendant le temps où il s'occupe d'Elle( la thora) . Aussi avais je pensé - naivement peut être- que le Rav était capable de faire mieux dans son sacerdoce que le Docteur dans le respect de sa déontologie.Me trompai-je?
Je serais très honoré pas une réponse de votre répondeur le Dr BEN ADMON ou vous même sur le sujet.

merci

Rav Elie Kling
Mercredi 3 août 2011 - 13:04

Je suis tres heureux que le livre vous ait plu et suis bien entendu a votre dispositions pour d'eventuels eclaircissements le concernant.
Malheureusement, je n'ai pas poursuivi comme je l'avais souhaite a l'epoque le developement du sujet, du moins pas en francais. En hebreu par contre j'ai prolonge la question historique du rapport qu'entretenait le Natsiv avec la direction du mouvement 'hibat tsion' et ses objectifs. Le texte a paru sous forme d'articles dans plusieurs publications en ivrit.
Je n'ai pas lu la reponse de Mihael ben Admon sur la question traitee mais je suppose qu'il voulait simplement dire qu'il est des sujets delicats pour lesquels il est preferable de requerir l'avis d'une femme, tant que cela reste dans les normes de la halakha. Non pas parce que l'on soupconnerait les rabbins de pensees deplacees mais simplement pour eviter la gene que ce genre de situations peut susciter tant du cote de la questionneuse que de celui du repondeur. Il me semble en effet evident que cette pratique lorsqu'elle est possible et autorisee est davantage conforme aux exigences de la tsniout meme si vous avez raison de preciser que rien ne s'oppose formellement a ce que ce soient des hommes qui tranchent ce genre de questions.
cordial chalom