Conversation 61387 - Le statut inférieur de la femme

coco93
Samedi 4 février 2012 - 23:00

La littérature rabbinique indique que le mariage représente un transfert de contrôle du père vers le mari

La tradition juive refuse à la femme tout contrôle sur ses propres biens et gains

Aussitôt que la femme juive se marie, elle perd complètement le contrôle de ses biens et gains au profit de son mari. Les rabbins juifs confirment que le droit du mari sur les biens de sa femme est un corollaire de sa propre possession : « Puisqu’il a pris possession d’une femme, n’est il pas logique qu’il prenne possession de ce qu’elle possédait ? », et « Puisqu’il a acquis la femme, ne devrait-il pas acquérir ses biens aussi ? » Ainsi, le mariage peut rendre la femme la plus riche pratiquement sans le sou. Le Talmud décrit la situation financière de la femme comme suit : Comment une femme peut-elle posséder quoique ce soit ? tout ce qu’elle a appartient à son mari ; Ce qui est à lui est à lui, et ce qui est à elle est aussi à lui..... Ses salaires à elle et ce qu’elle trouve dans la rue est aussi à lui. Les objets du foyer, jusqu’aux miettes de pain sur la table sont à lui. Elle aurait un invité à la maison qu’elle nourrirait, ce serait voler son mari...

Inégalité forte devant la question de l'adultère

Pourquoi cette double norme morale? Selon l'Encyclopedia Judaica, l'épouse est considérée comme la propriété du mari et l'adultère constitue une violation du droit exclusif du mari sur elle; l'épouse en tant que propriété du mari n'a pas de tels droits sur lui. C'est à dire, si un homme a des relations sexuelles avec une femme mariée, il aurait en fait violé la propriété d'un autre homme, et sera puni.

Punition pour la femme adultère : mort par lapidation
est-ce vrai?

Emmanuel Bloch
Mercredi 8 février 2012 - 05:45

Chalom,

Comme je vous l'ai déjà fait remarquer, vous citez des articles que l'on peut difficilement qualifier autrement qu'anti-sémites. Ils déforment gravement la situation de la femme dans le Judaïsme.

Non, le mariage rabbinique n'est pas un transfert du père au mari. La loi talmudique précise bien que c'est le consentement de la femme qui fait le mariage, pas celui du père, du moins pour une femme majeure.

Non, le mari ne devient pas propriétaire des biens de sa femme. Elle garde la propriété de ses biens, la loi juive donnant au mari un droit de gestion d'une partie des biens, pas de tous. La loi juive assume que la femme donne à son mari le produit de son travail en échange de son obligation de la nourrir et de pourvoir à ses besoins, mais cette présomption peut être renversée en cas d'accord contraire des époux.

Non, la femme n'est pas la propriété du mari. Un mari n'a pas le droit de vendre sa femme (!), comme il le ferait pour un bien.

La mort par lapidation n'est plus appliquée depuis des siècles.

Regardez: la situation de la femme dans la loi juive est très loin d'être idéale. J'en ai parlé sur ce site, et encore beaucoup plus ailleurs si vous cherchez, il est inutile de vouloir se voiler la face, c'est souvent très dérangeant. Mais les citations que vous mentionnez sont de la calomnie pure et simple, et elles ne permettent pas un débat constructif, donc je préfère m'en tenir à ces quelques dénégations dans le cadre de cette réponse.