Conversation 68627 - Changer la décision divine par la prière

jer0012345
Mercredi 10 avril 2013 - 23:00

Bonjour,
Je voudrais vous posez quelques questions au sujet de la prière.

1. J'ai du mal a comprendre comment le fait de prié pour la guérison d'une personne peut il influencé sur son état de santé . A priori soit cette personne mérite une guérison soit elle ne la mérite pas , comment qui suis quelqu'un d’extérieure je pourrais faire changer cette décision divine ?

2. Y a t-il un intérêt et est ce utile de prier pour le bonheur d'une personne, pour qu'elle soit heureuse ? Pour allé plus loin quelles sont les choses sur lesquelles ont peut prier quelles sont les choses sur lesquelles ont ne peut pas (par exemple : trouver un conjoint ,du travail , un appartement , retrouver son porte-feuille , sa deuxième chaussette , etc... ).

3. J'ai l'habitude de faire mes demandes et mes prières pendant la priere, dans le paragraphe " , est ce le bonne endroit

Merci

Rav Samuel Elikan
Lundi 6 mai 2013 - 10:26

Shalom,
1. Vous posez une excellente question. Je vous répond succinctement, si vous voulez en discuter plus longuement vous êtes invités, de nombreuses choses ont été rédigées sur le sujet. Le Rav Eliahou Dessler répond (Mih'tav Me'eliahou 3,87) que le but de la prière est de "réparer" la conscience de la présence Divine chez le prieur. Et lorsqu'on prie pour un autre, celui-ci devient subrepticement associé puisqu'il est le fruit, ou la cause dirions-nous plutôt, de notre montée spirituelle. Par conséquent, ça lui ajoute un mérite qu'il n'avait pas et peut influencer sur sa guérison, par exemple. Une approche un peu différente est présentée notamment par Rabbeinou Bah'yei dans son commentaire sur la Torah (sur parashat Ekev, Devarim 8:10). La prière est un témoignage de la Providence, dit-il, et lorsque nous prions D'ieu nous ajoutons de la sainteté dans ce monde-ci. C'est-à-dire que par nos mots, on demande à D'ieu d'ajouter, de Se dévoiler et par là-même on intervient le monde qui nous entoure et y influons. Il semblerait toutefois que cet aspect est lié à la prière des Justes, comme le soulignent nos Sages (cf. TB Souka 14a; Yevamot 64a; Yuma 29a; Ta'anit 8a; Sota 32b; etc.).

2. Pourquoi pas. On peut prier pour le bien de l'autre et pour tout ce qu'on veut. Seulement, il faut se rappeler que lorsqu'on prie on se trouve face à D'ieu, Le Tout-Puissant Créateur du Monde et qu'il n'y a rien entre nous. C'est Lui et moi. Je dévoile ainsi la partie Divine qui est en moi. Est-ce le moment de parler de la deuxième chaussette ou du poisson rouge du voisin ? Lorsque j'avoue ne vouloir que la Volonté Divine ? A vous de voir...

3. Je suppose que vous voulez dire "shema kolenou". Si c'est le cas, c'est le bon endroit. Toutefois, certaines demandes correspondraient mieux à d'autres passages de la 'amida. Quoi qu'il en soit, c'est très bien comme ça.

Kol touv