Conversation 72704 - Conseil a la priere

bjs
Mardi 26 novembre 2013 - 23:00

Bonjour, si vous le permettez, j'ai étudié un enseignement du maître de la 'Hassidout, le Baal HaTanya (Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi) qui peut donner de l'espoir.

Cette explication peut se trouver dans le Tanya, Chap.28. Je la redis avec mes mots, mais il est évident qu'il vaut mieux lire soi-même.

Le Baal HaTanya donne conseil à celui qui est assailli de pensées étrangères et déconcentration durant sa tefila. D'abord, cela arrive tout le temps et à tout le monde ou presque. Ensuite, que l'homme à qui cela arrive s'en réjouisse! Car cela signifie qu'"on" essaye de l'empêcher de faire une tefila, ce qui veut dire que sa téfila elle a une importance! Ca lutte, avec son mauvais pencahnt, c'est ça ce que cela signifie! C'est donc un très bon signe, source de joie! Comment faire pour surmonter cette déconcentration? Le Baal HaTanya donne un machal, une métaphore: celle d'un étranger qui se présenterait pour déconcentrer, qui poserait une question, mais malgré la premiere réponse qu'on lui donne, il pose une autre question, puis une autre, etc. Il est évident qu'il vaut mieux complètement ignorer cette personne animée depuis le départ de mauvaises intentions plutot que de lui prêter attention! Ainsi, le conseil est d'ignorer ses mauvaises pensées ou pensées déconcentrées (les clés, la cravate, la voiture, etc.) et ne leur prêter aucune attention, dès qu'on se rend compte qu'on a une déconcentration, plutot que de s'en attrister, ce qui reviendrait à entrer dans le jeu du mauvais penchant, car la tefila doit etre joyeuse, il faut immédiatement se re-concentrer, et savoir que ce 'est pas si grave, c'est en fait tout à fait normal et même c'est la marque que la tefila "porte", car le mauvais penchant essaie de l'empecher de monter! Enfin, si vraiment il est assailli de pensées étrangères et n'arrive pas à les ignorer, le dernier conseil du Baal HaTanya est de supplier D' comme un père dans la tefila, le supplier et dire "Papa, aide-moi à Te prier!", le supplier d'avoir pitié comme un père qui a pitié de son fils.

J'espère avoir donné un peu de courage! Il faut se battre, y compris dans la tefila, qui est appelée "un moment de combat".

Hanoucca saméa'h

Emmanuel Bloch
Mercredi 27 novembre 2013 - 11:15

Merci de votre contribution.