Conversation 7695 - Couvrir le pain

Anonyme
Vendredi 27 juin 2003 - 23:00

chalom

j'aimerai savoir pourquoi couvre ton le pain durant le kiddouch et pendant le bircat amazone?

merci

Rav Elyakim Simsovic
Samedi 28 juin 2003 - 23:00

Il y a normalement un ordre de préséance des bénédictions qui suit l'ordre du verset faisant la louange d'Eretz Israel (Deut. 8:8). Dans ce verset, le blé (les céréales, d'une manière générale) précède la vigne. Ayant devant soi un produit du blé et un produit de la vigne, le blé devrait avoir priorité. Mais il y a des raisons pour lesquelles la sanctification passe plutôt par le vin (et la bénédiction par le pain - voir Psaumes 104:15)
On couvre donc le pain pour ne pas "lui faire honte" devant le vin.

La coutume de couvrir le pain pour le birkat hamazone (après avoir en principe desservi la vaisselle et les plats) indique qu'on a effectivement terminé le repas ; et d'après la tradition que notre ami le rav Kahn qualifierait probablement de "mystique", la bénédiction ne repose que sur une chose cachée au regard - voir Talmud, Taanit 8b, Baba Metzia 42a ; Midrach Béréchit Rabba 64:6, Yalqout Chimoni Devarim 28, suite du § 938 ; Zohar I, 202a, II 227b, 228a)

Anonyme
Mercredi 17 septembre 2003 - 23:00

Rav,

Lorsque nous faisons birkat hamazon, doit on laisser le pain découvert ou doit-on au contraire le recouvrir ? Suivant les fmailles, j'ai vu des coutumes differentes a ce sujet...

Merci d'avance pour votre reponse

Rav David Zenou
Samedi 20 septembre 2003 - 23:00

Chalom,
Le Choulhan Arouh (O.H 180,1) ecrit de laisser le pain sur la table pour faire le birkat amazon. On fera ainsi pour avoir un signe de benedictions et d'abondance.
La raison est de montrer pourquoi nous benissons et aussi pour permettre a le benedictions de se 'reposer' sur des miettes (Michna Beroura).
On pourra se contenter des miettes qui sont restees sur la table. (Yalkout Yossef)

Je ne connais pas d'habitude de couvrir le pain. Par contre, l'habitude est recouvrir le couteau (seulement en semaine pour les ashkenazim - idem Yalkout Yossef - Choulhan Arouh 180,5) ou de l'oter de la table (Kaf Hahaim 180,15).
Peut etre que cela vient de la.