Conversation 7874 - Torah et/est Politique

Anonyme
Vendredi 4 juillet 2003 - 23:00

kvod arabanim chalom,
pensez vous comme notre maitre le rav tsvi yehouda
que la politique face partie de la thora?
kol touv

Rav Elie Kling
Vendredi 4 juillet 2003 - 23:00

La Thora a bien entendu son mot à dire à propos de toutes les grandes options politiques à l'ordre du jour. De la à tenter de la faire s'exprimer sur tous les détails des stratégies politiques que doivent adopter les partis en présence,il y a un pas que l'on est certes pas obligé de franchir.
Cordial chalom.

Anonyme
Samedi 5 juillet 2003 - 23:00

Shalom,

Dans votre reponse a la question 7874, vous dites que "la Thora a bien entendu son mot à dire à propos de toutes les grandes options politiques à l'ordre du jour". Mais devons-nous la laisser s'exprimer sur la scene politique ? En effet, si la politique d'un pays est dictee, ou meme inspiree, par la Torah, cela implique que toute la population de ce pays accepte la Torah. Si tel n'est pas le cas, cela signifie que la Torah est imposee a un certain nombre de personnes, ce qui n'est, d'une part, pas democratique, et d'autre part, pas souhaite par le judaisme.
Or, meme en Israel, il y a des gens qui n'acceptent pas la Torah. Peut-on des lors proner une politique dans laquelle la Torah aurait son mot a dire, tout en sachant qu'une partie de la population la rejette ?

Rav Elie Kling
Vendredi 25 juillet 2003 - 23:00

Il ne s'agit pas d'imposer la Torah a ceux qui la refusent encore. Il s'agit de presenter un programme toranique coherent concernant les grands choix auxquels le peuple est aujourd'hui confronte et d'essayer d'expliquer le bien fonde de ce programme en esperant que la majorite du peuple d'Israel y adherea bientot. Tres modestement, c'est par exemple a mon sens , la raisonn d'etre de ce site.
Cordial Chalom

fiwel
Samedi 28 août 2004 - 23:00

Je vois en Israel des rabbins devenir des hommens politiques et des hommes politiques devenir rabbins. Un melange de politique et de religion. J'aimerai connaitre votre avis sur la question et vous demander s'il n'est pas malsain de parfois allier le dogmatisme à savoir la religion et le pragmatisme dans son essence à savoir la politique, vous demander si le rôle de la religion et par conséquent de ceux qui la représentent n'est pas de rassembler et non de diviser, vous demander et notamment lorsque je vois des fanatiques tel que celui qui assasina Itsh'ak Rabbin ( de mémoire bénite) où tels que ceux qui massacrèrent des musulmans devant la mosquée de l'esplanade à Jérusalem où tels que ces pseudos rabbins qui ont quasiment lancé des appels au meurtre contre notre premier ministre Ariel Sharon pour la seule raison qu'il ait envisagé un plan de paix dans la région; quelle religion représente ces gens, ces hommes politiques qui font de la religion un outil pour gagner des voix et surtout vous demander votre avis sur la question. En vous remerciant par avance et cordial chalom.

Rav Elyakim Simsovic
Samedi 28 août 2004 - 23:00

Vous portez allègrement des accusations infondées, maniez avec dextérité l'amalgame et la démagogie, confondez bénite et bénie, et demandez l'avis de personnes qualifiées de dogmatiques puisqu'appartenant au "camp de la religion".

Tout citoyen a le droit de faire de la politique, même s'il est rabbin, mais ce n'est pas en tant que rabbin qu'il est supposé le faire.
Vous n'avez aucun titre ni aucune compétence pour traiter qui que ce soit de pseudo-rabbin sous prétexte que vous ne comprenez ni n'approuvez ce que vous lui reprochez, ni non plus pour décider si le plan de notre premier ministre est un plan de paix ou en soi une incitation à la guerre, ce que pensent nombre des membres pas forcément religieux de son propre parti.

Je lance ici un appel aux cheelanautes pour éviter à l'avenir ce type de question qui ne répond absolument pas à la vocation du site ; je soumets aussi au comité de direction du site la proposition d'ffacer à l'avenir sans y répondre ce type de question. Ce n'est pas notre aptitude à polémiquer qui est en cause, mais plutôt le peu de goût que nous avons pour cela, même si nous savons le faire.