Conversation 83857 - Mezouza à l'extérieur

La mezouza de ma porte d'entrée d'appartement est placée à l'intérieur de chez moi, car je vis dans un immeuble de la Région Parisienne, au rez-de-chaussée, juste à côté du hall d'entrée d'immeuble, avec donc beaucoup de passage et très peu de juifs dans l'immeuble.

J'ai donc toute crainte quant à la poser à l'extérieur de chez moi, à la vue de tous.

A un moment, j'ai envisagé de passer le cap et de la poser à l'extérieur. Cela a dû durer une journée pendant laquelle j'étais confiante, et disposée à le faire.

Je ne me souviens pas l'avoir dit verbalement, mais pensé, en tous les cas très fort.

Puis, je me suis ravisée, pour les raisons exposées au début.

J'ai trois questions :

1.Mon intention forte uniquement en pensées peut-elle être considérée comme un neder ?

2. Et à supposer que celle-ci ait été prononcée avec des mots -très franchement, je ne me souviens pas l'avoir fait- est-ce que cet acte échappe à la qualification du neder, dans la mesure où il porte sur une mitsva obligatoire (poser une mezouza à l'extérieur de chez soi) ?

3. A supposer qu'il faille faire hattarat nedarim (je n'espère pas), les offices d'avant Rosh Hashana et Kippour le permettront-ils dans la mesure où lors de ces offices, il me semble qu'il n'y a pas d'échanges au cours duquel le rabbin recherche un petah ?

En effet, j'ai déjà fait une fois hattarat nedarim sur un autre sujet, et je me souviens que nous avions parlé de mon voeu (aujourd'hui annulé) avec le rabbin et les deux autres personnes, en vue notamment et surtout de rechercher l'ouverture permettant l'annulation. Les offices d'avant RH et Kippour permettent-ils cet échange qui me semble indispensable à l'annulation ?

Merci d'avance.