Conversation 9066 - Je ne sais que penser

Anonyme
Vendredi 22 août 2003 - 23:00

Chavouah tov à toute l'équipe.
En discutant avec une femme à la synaguogue,nous n'étions pas d'accord sur la meilleure cavanah possible lors d'une mitsvah,donc je fais appel à vous.
1/avant la mitsvah:Est-il préférable de ne penser à rien et agir spontanément de manière naturelle?
avec le coeur et/ou par devoir?
2/pendant la mitsvah:Doit-on ressentir qu'on fait une mitsvah ou penser à ce à quoi se rapporte la mitsvah ou pense à rien et uniquement à nos émotions?
ex:quand on passe l'éponge sur la table doit-on réciter dans sa tête qu'on le fait par ex pour répondre à "aimer son prochain comme soi-même" et pour que notre camps soit sain pour faire les bérahot et pour executer l'ordre des parents etc.. ou est ce préférable de ressentit la cavanah sans la mettre en mots dans son esprit et/ou les deux ?
en gros pouvez vous me décrire en détail l'execution avant ,pendant, apres d'une mitsvah en précisant si vous pouvez ,les différences avec les mitvot de hessed.
Merci d'avance Rav pour la longueur passée sur la réponse car je pense que ce sera tres utile à tous les chéelanautes.

Rav Elie Kahn z''l
Lundi 1 septembre 2003 - 23:00

Bien que une mitsva est valable même si on l'a accomplie sans y penser, il faut a priori être concentré sur ce que l'on fait.
Cela comporte l'obligation tout au moins de prendre conscience que l'on est en train d'accomplir un commandement divin. A un niveau plus profond, de penser aussi aux raisons et aux buts plus précis de cette mitsva, pour autant qu'on les connaisse. On est dailleurs pas obligé de penser à quelque chose que l'on aurait lu dans les livres. Il arrive à chacun d'entre nous de trouver une raison qui lui est particulière, et il est légitime d'y penser.
Penser en accomplissant des actes quotidiens à la mitsva qu'ils permettent d'accomplir élève la routine à un niveau de plus haute spiritualité.