Conversation 9197 - Savri maranane dans quels cas?

Anonyme
Mardi 26 août 2003 - 23:00

Shalom,

1- Un père de famille qui fait le kiddoush en la seule présence de sa femme et/ou de sa fille doit il supprimer la formule "Savri Maranane" avant de dire la Bera'ha Boré Péri haguéfene (ce qui parait logique puisqu'il n'y a pas d'hommes dans l'assistance) ?

Doit-il lui substituer une autre phrase ?

Même question concernant la personne faisant le kiddoush seule : doit-elle supprimer "savri Maranane" ?

2-

a - Si l'on n'a pas de vin ou de jus de raisins pour le kiddoush du vendredi soir, est-il possible de presser quelque raisins dans un verre le soir même du Shabbat et de faire la Berah'a du kiddoush sur le jus qu'on en a tiré.

b- Dans la même idée, est il possible de presser des oranges (ou autres fruits) le shabbat matin pour en faire un jus à boire de suite.

Dans les deux cas, un tel pressage des fruits est il un travail interdit le Shabbat ?

Merci de vos réponses et un grand merci pour ce site

Rav Elyakim Simsovic
Lundi 8 septembre 2003 - 23:00

La personne qui fait le qiddouch seule ne dira pas "savri ..."
En présence de la famille, on se contente de dire "savri" ce qui veut dire "prêtez attention".
En présence d'une assistance plus nombreuse on dit "savri maranane". S'il y a des rabbanim, on dit "savri maranane vérabanane vérabotay".
On ne presse pas de fruit le Chabbat pour en boire le jus.
Si on n'a pas de vin mais qu'on a du raisin on pourrait le presser avant chabbat s'il donne une quantité de jus suffisante pour remplir la coupe.
Sinon, on fera le Qiddouch après avoir fait nétilat yadayim et on dira la bénédiction "hamotsi" au lieu de "boré péri haguefen". Pour le reste le texte du qiddouch est le même. A la fin du qiddouch, on partagera le pain comme d'habitude.