Conversation 7853 - Assister aux festivites d'un couple mixte
Chalom,
Pourriez-vous me donner votre avis à propos de la circoncision d'un enfant né de mère juive mais de père juif.
Bien évidemment, il doit être circoncis, mais est-ce que cela doit se passer publiquement ou en privé?
Personnellement, il m'est arrivé une fois que cela se produise (et la circoncision avait lieu à la synagogue, donc publiquement) , et j'ai choisi de ne pas venir à la synagogue car je pense que cela encourage les gens à agir de la même façon, c'est à dire que cela peut venir à se poser la question qui e'ailleurs a déjà été posée sur Cheela: "Pourquoi une femme ne doit se marier qu'à un juif si de toute façon l'enfant sera juif?" ou reformulée autrement, on peut faire n'importe quelle bêtise, cela n'est pas grâve, cela est bien accepté, personne ne fera de remontrance.
Je partage la même opinion à propos des mariages après une conversion alors qu'avant cette conversion, les mariés étaient mariés civilement et eu des enfants, d'après moi, dans ce cas là, les seuls invités au mariage doivent être la famille et quelques amis pour compléter le quorum s'il n'y a pas dix hommes dans la famille.
Que pensez-vous de mon opinion?
Kol touv!
J'ai eu ces derniers jours sur le site un échange intéressant avec un internaute qui me faisait remarquer que j'avais autorise un père non juif à accompagner son enfant sous la H'oupa alors que le Rav Moche Feinstein estimait que c'était à éviter pour protester contre les mariages mixtes.
C'est effectivement un point quùil faut prendre en considération.
Notons tout de meme qu'au siècle dernier, le Rav Tsvi Hirsch Kalicher préconisait de circoncire meme les enfants nes de mère non juive et de père juif; pour faciliter leur retour. Est-ce une approche? (Je ne vous cacherai pas qu'il a été assez critiqué).
suite 7853
Rav,
vous finissez votre réponse en indiquant que " Notons tout de meme qu'au siècle dernier, le Rav Tsvi Hirsch Kalischer préconisait de circoncire meme les enfants nes de mère non juive et de père juif; pour faciliter leur retour. Est-ce une approche? (Je ne vous cacherai pas qu'il a été assez critiqué)."
pouvez-vous me dire de quel Rav il s'agit (il y a apparemment plusieurs rabbanim qui se nomment Tsvi Hirsch) et de savoir si son avis est encore suivi à votre connaissance aujourd'hui par des poskim.
chavoua tov
Tsvi Hirsch est le prénom; Kalischer le nom de famille. Il a vécu en Europe Centrale au milieu du 19ème siècle, et il me semble que son avis n'a été suivi par personne.
Je ne l'ai cité que pour faire remarquer que les choses n'étaient pas toujours aussi tranchées qu'elles le paraissent.
Si on refuse d'aller aux fiançailles d'une jeune fille de notre famille qui a décidé d'épouser un non juif, peut-on quand même lui offrir un cadeau ? Si l'on s'en abstient, est-ce aussi une façon de montrer que l'on est totalement contre son choix ?
Merci et Kol Touv
Il me semble que votre question comporte déjà la réponse par vous même énoncée. Ces situations sont toujours très pénibles et douloureuses, car elles mettent en conflit notre affection qui peut rester entière et notre désapprobation tout aussi entière pour une conduite que nous ne pouvons en aucune façon accepter. Si vous pouvez faire passer ce message, ce sera déjà une grande réussite.