Conversation 8974 - Elle est antillaise

j attend toujours une reponse depuis au moins 2 mois concernant la question 7175 merci

Encore un zest de patience (plutôt qu'un geste d'impatience...)
(Après un commencement de réponse, j'ai dû faire une fausse manœuvre et la question a disparu. Je la reproduis donc ici, suivie de ma réponse.)
JE SORS DEPUIS 2 ANS AVEC UNE NON JUIVE ELLE EST ANTILLAISE. DEPUIS CELA J AI FAIT UNE DEPRESSION QUI A FAIT RESSORTIR DES PROBLEMES SPASMOPHILIQUES D ENFANCE. J ESSAIE D ARRETER CETTE RELATION MAIS C EST DIFFICILE, D AUTANT PLUS QUE MON AMIE VIENT DE COMMENCER SA CONVERSION AU JUDAISME. JE ME SENS BLOQUE DANS CETTE SITUATION CAR J EPPROUVE DES SENTIMENTS POUR ELLE MAIS J AI L IMPRESSION D ETRE IMPUR EN TANT QUE JUIF ET ANXIEUX POUR MON AVENIR.
QUE ME CONSEILLER VOUS DE FAIRE?
Pour commencer, d'écrire si possible normalement. Je ne plaisante pas. Pourquoi écrire tout en capitales ? Sans faire d'analogie exagérée, nos Sages enseignent que celui qui prie à haute voix est une personne de peu de foi. Faut-il crier pour que Dieu entende ? Craignez-vous, en écrivant normalement, que nous n'entendions pas ? que nous ne prenions pas votre désarroi au sérieux ?
Si vous aimez cette jeune femme et qu'elle vous aime, que votre relation puisse être sérieuse, et que sa conversion est sincère et indépendante de votre relation, où est le problème ? Bien sûr vous ne pouvez rien faire d'autre qu'attendre et il ne serait peut-être pas inutile qu'elle informe de cette situation le rav qui la suit en lui demandant conseil.
Mais pourquoi vous sentir impur ?

Déjà excusez moi mais j ai appris il y a peu de temps que les capitales signifiaient que l on palait à haute voix.
Je me sentais impur car je savais que je faisais une erreur en sortant avec elle en tant que juif et je ne croyais pas en sa conversion. Je pense qu'elle mentait sur beaucoup de choses.
Aujourd'hui j'ai arrété cette relation depuis 1 mois.
Peut être me suis je trompé sur cette fille?
Maintenant j'essaie d'avoir une nouvelle vie mais c'est dur car j'ai toujours des problèmes de spasmophilie qui persistent et bien qu'en me retournant vers la religion (je remets les teffilines, je vais à la synagogues,respecte chabbat, mange cacher) je vie tous les jours des moments difficiles.
C'est bizarre mais j'ai l'impression d'être puni pour cette relation.
Suite à un DVAR THORA j'ai appris que de grands psychiatres avaient déjà analyser ce genre de situation lorsque des juifs voulaient s'assimiler
à une autre culture. Alors un sentiment de culpabilité s'installait en eux
car ils ne pouvaient se déttacher du lien qu'à chaque juif avec D...
Merci de m'avoir répondu. Je dois maintenant régler cette situation.

Si, ayant pris conscience que quelque chose "n'allait pas" dans cette relation, vous avez décidé d'y mettre fin et que cette décision s'inscrit résolument dans une volonté de vous "mettre en règle" avec la Thora, il faut avoir le courage de mettre tout ça derrière vous et de commencer avec une page blanche. Bien sûr, la mémoire existe, mais la sincérité du repentir implique aussi de croire en son efficacité.
Et un doute quant à l'efficacité du repentir indique souvent qu'il n'était pas entier.
Comme je vous l'ai écrit la première fois, a priori rien n'interdit d'envisager un avenir possible avec une guiyorette tsedeq. Sans doute pas un présent tant que son guiour n'est pas achevé, mais un avenir ? pourquoi pas ?