Pourquoi 33 jours de "deuil" pendant la période du omer et pas un jeune court pour les victimes de la shoa ?
Si le souvenir de la Shoah n’a pas été mis en place par un jour de jeûne public, c’est parce que, depuis la suppression du Sanhédrin, qui a eu lieu après la destruction du deuxième Temple, il n’existe plus d’autorité apte à prendre des décisions pour l’ensemble de la communauté juive.
Cependant, dans de nombreuses communautés, le jeûne du 10 tévet est aussi associé au souvenir des victimes de la Shoah et le Kaddich y est récité pour le mérite de tous ceux dont on ignore la date exacte de la disparition.
De plus, libre à chacun de s’imposer un jour de jeûne privé, en dehors toutefois du mois de nissan qui doit être consacré tout entier à la joie.