Bar-Mitsva un 17 Tamouz

Anonyme (non vérifié)
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dim 12/01/2003 - 23:00

Concernant la question 2873, aurit-on le droit, a priori, de faire un repas de fete avec les instruments de musique la nuit precedant le jeune du 17 Tamouz?

Rav Elyakim Simsovic
ven 21/02/2003 - 23:00

Cette question m'a pris beaucoup de temps parce qu'elle est à la fois très simple et très complexe et ce sont celles auxquelles il est le plus difficle de répondre. Je ne considère donc pas cette réponse comme définitive en attente moi-même de réponses de rabbanim consultés)
En attendant et afin que vous sachiez que vous n'êtes pas négligé :
Il existe une longue responsa du rav Aviner (et plusieurs plus brèves) concernant le fait de savoir si on peut chanter pendant la période des trois semaines et où il établit que s'il s'agit de chants à la louange et à la gloire de Haqadoch Baroukh Hou cela est permis, mais pas de la musique seule, même s'il s'agit de musique dont les paroles usuelles sont de telles louanges.
Ce qui est permis pendant les trois semaines doit être permis avant qu'elles n'aient vraiment commencé, en particulier si c'est séoudath mitzva comme c'est le cas pour séoudath bar mitzva lorsqu'elle est célébrée en son temps et que le bar mitzva (de préférence) ou d'autres personnes font une dracha (divré Thora).
Le 17 Tamouz et les autres jeûnes de la série (Tzom Guédalia, 10 Téveth, Ticha Béav) étaient à l'origine des jours de fêtes et sont destinés à le redevenir.
Si donc on chante y compris avec musique uniquement des chants de louange et de réjouissance en la Providence divine, il ne semble pas qu'il y ait lieu d'interdire.
Cependant, s'agissant d'une manifestation publique il est nécessaire qu'elle soit entérinée par les instances communautaires dont vous faites partie et c'est à elles, le rabbin de votre communauté en particulier qu'il revient de décider.

Je ne citerai que les références des responsa du rav Aviner qui comportent les autres sources et références, ainsi que l'analyse des différents avis.
Chéilat Chlomo I, pp. 403, 406. II, p. 322 (où il mentionne que les avis divergent concernant la musique à une célébration de brith mila pendant les 3 semaines).. V, pp. 85-86 où il mentionne que le problème est encore moindre lorsqu'il s'agit de chants et musiques enregistrés ou à la radio) VI, pp. 74 et suiv. ("chiré qodèche bén hamétzarim"). VII, p. 100 et suiv.
Chéilat Chélomo est une collection des responsa du rav Aviner qui comporte tous ses livres précédents comme Am Kélavi, Miqedem leBeth El, Igroth Qétzaroth de Itouré Cohanim, et autres responsa du mochav Qesheth ou de Beth El.