Concernant le prénom hébraïque, j'ai le mari de ma tante qui m'a appris récemment qu'il n'avait pas non plus de prénom hébraïqe... s'étant détaché un peu de la pratique des mitsvot ces dernières années, il est un peu froid à l'idée de se rapprocher de la Torah... il a appris récemment qu'il était malade - que D. fasse qu'il guérisse vite et bien - je voulais savoir si l'on pouvait éffectivement se contenter de faire des prières avec son nom français ou s'il était nécessaire de lui proposer de choisir un nom hébraïque... d'autre part est-il conseillé dans un cas de maladie de faire vérifier les téfilines et les mezouzot ou n'est-ce qu'une recommandation propre à ceux qui suivent l'avis du Rabbi de Loubavitch ?
merci d'avance pour vos réponses
Chalom;
Réfoua Chéléma, etes vous sur qu'il n'a pas de nom hébraique? celui de sa Brith mila? dans le cas où il n'en aurait pas, il est indispensable de lui en donner un, positif, quelque chose rappelant la santé et la longue vie et il sont nombreux, conseillez vous avec un Rav sur place.
Ce nom peut lui être donné avec son accord, avec ou sans sa présence, mais je lui recommanderait de la faire, s'il l'accepte, en montant à la Torah.
Le fait d'avoir un prénom hébraique n'est pas lié à une volonté ou on d'engagement face aux Misvot.
Il est bon de bénir un malade par son prénom, fils du nom de sa maman: par exemple David ben Ra'hel ect.
Il est écrit dans le Choul'han Arou'h que l'on vérifie les Téfilinnes ou Mézouzot une fois tout les 7 ans, et je vous avoue que mon avis est celui du Rambam à savoir que les Téfilinnes ou Mézouzot ne sont pas des Kaméot mais tout simplement d'importants commandements de la Torah à respecter à à la lettre, à savoir "Cacher".
En cela il est bon que ce malade pose ses Tefilinnes chaque jour et bien sur qu'ils soit Cachers, et qu'il énonce une petite prière personnelle à chaque fois qu'il entre ou sort de chez lui près de la Mézouza, cette dernière étant aussi Cachère.
Une fois de plus Réfoua Chéléma.
Rav Zécharia Zermati.