Conversation 15262 - La famille ou Israel?

shalom
Mardi 13 avril 2004 - 23:00

j'habite en Eretz voila biento 2 ans si D... veut et je suis encore jeune,mais je me rend compte que la famille me manque de plus en plus et c'est tres dur pour moi a supporter la séparation .Pourtant je suis sioniste et j'aime Israel et je ne pourrais jamais partir,et mes parents ne compte pas faire leur alyah d'ici un bon bout de temps.Comment je peux faire?

Rav S.D. Botshko
Mercredi 21 avril 2004 - 23:00

Pour vous l'accomplissement de la Mitsva d'habiter en Israel demande un véritable sacxrifice, c'est tout à votre honneur et vous allez sur les traces d'Avraham Avinou qui lui aussi quitta sa fille pour axccomplir la volonté d'Hachem

Utilisez tous les moyens de communications possibles pour garder le contact et essayez de leur rendre visite le plus souvent possible.

courage
Samedi 10 juillet 2004 - 23:00

chavouah tov à tous les rabbanim,

plusieurs arguments me retiennent de faire mon alya:
1)ma famille non-religieuse que je veux respecter et influencer
2)tous les autres français pour les mêmes raisons
3)terminer ma licence universitaire
4)le kidouch hachem envers les non-juifs et la mitsvah du kivoud avahem qui me tient particulierement à coeur.
5)Le fait qu'en France il faut faire un effort particulier pour ressentir la presence Divine alors qu'en Israël c'est facile et donc impression d'être moins sincère.
6)L'impression qu'Israel c'est le olam aba en tant que tel alors qu'on est sur terre pour travailler et qu'il y a plus de travail en France.
C'est ma vision idéaliste des choses mais à votre avis est-ce que D. pense la même chose?Quelle est la solution la plus pieuse si le coeur désire Israel et l'intellect pense le contraire?

Rav Elie Kahn z''l
Jeudi 15 juillet 2004 - 23:00

De maniere generale, il faut faire son alya. Cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'exceptions, et certains des arguments que vous avancez me semblent dignes d'etre pris en consideration, alors que d'autres me semblent plus specieux.
Les arguments 1 et 3 me semblent etre plus a meme d'influer sur la decision finale.
Concernat les autres, il me semble que ce n'est pas a vous de faire ces calculs.
Si la Halakha est qu'il faut faire son alya, cela signifie que les autres valeurs que vous evoquez sont certes des valeurs importantes, mais qu'elle se situent dans l'echelle de valeur que nous propose la Halakha plus bas que la mitsva de faire son alya.
Je vous conseillerais de vous preparer a faire votre alya a la fin de vos etudes, et peut etre de commencer a preparer vos parents a cette idee (a moins que cela ne fasse que les angoisser encore plus).

courage
Lundi 19 juillet 2004 - 23:00

suite 18182.
Bonjour Rav Kahn,

D'apres vous,le fait de se sentir influente et efficace pour faire faire techouvah à sa famille et amies en france n'enlève en rien à la priorité de la mitsvah d'habiter en eretz Israel?
Le fait de ne pas avoir de projets specifiques en Israel pour influencer les gens alors qu'en france j'ai des idées d'associations pour baalé techouvah,change t-il quelquechose?
Pourquoi tant de Rabbanim de bné-brak ou autres jugent qu'il y a plus d'efficacite à être Rabbin en france car en israel il y a déjà ce qu'il faut?
Qu'en pense vraiment la torah?
Merci Rav Kahn,pour vos éclairages encore plus precis car ils sont tres importants pour moi.

Rav Elie Kahn z''l
Mercredi 21 juillet 2004 - 23:00

De manière générale, nous devons faire ce qui nous incombe sans faire trop de calculs, et si l'on considère que faire son alya est une mitsva,, il faut la faire.
Il est cependant évident que si tous les responsables communautaires et rabbins faisaient leur alya, les problèmes d'assimilation ne feraient qu'empirer. C'est pourquoi de nombreux rabbins restent, à mon humble avis avec juste raison, en mission auprès de leus communauté.
Ne vous connaissant pas, ne connaissant pas le milieu dans lequel vous évolurz, les possibilités que vous avez de faire du travail plus efficace en France qu'en Israel, en bref, manquant de trop nombreux éléments pour me faire une opinion précise, il ne me reste qu'à vous souhaiter de faire le bon choix, en toute sincérité, sans que des considérations extérieures ne viennent vous influencer.

gerard
Samedi 24 juillet 2004 - 23:00

18492 La famille ou Israel? - suite .
J'ai effectue mon alya il y a quelques annees, avec femme et enfants, et nous avons laisse nos parents en France. Nos parents nous manquent et la mitsva de respecter ses parents est dans les 10 commandements alors que le fait de vivre en Israel, qui est une tres grande mitsva, mais n'est pas les 10 commandements. Comment concilier les 2 sachant que l'ideal aurait ete que nos parents montent aussi, mais ce n'est pas le cas(problemes de sante et personnes ages avec revenus modestes ), et que d'autre part des problemes economiques nous empechent de voyager pour leur rendre visite . Je ressens vraiment un malaise et cela perturbe notre Alya ; je pense que l'agence juive devrait faire beaucoup plus et investir dans un programme afin reunir les parents et leur enfants ayant fait leur alya .

Rav Elyakim Simsovic
Mercredi 4 août 2004 - 23:00

Les suggestions concernant l'Agence juive doivent lui être adressées directement.
Les Dix commandements n'ont pas plus d'importance que n'importe quelle autre mitsva de la Thora. Et le début de notre paracha cette semaine (parachat Eqev) met bien en lumière que le renouvellement des termes de l'Alliance des Pères en faveur des fils suppose que ceux-ci habitent en Erets Israël.
Le Talmud rapporte une situation un analogue où un rav est monté en Israel laissant une vieille maman à l'étranger. Abraham a quitté son père Terah pour venir en Israel (la Thora, à la fin de la parasha de Noah, fait état de la mort de Terah, avant que la paracha de Lekh Lekha ne raconte le départ d'Abraham, ceci afin que des préoccupations du genre de celle que vous évoquez ne viennent détourner l'attention du fait principal : traduit en termes de halakha, cela signifie que les enfants ne sont pas tenus d'hypothéquer leur propre existence à cause des choix plus ou moins violontaires faits par leurs parents.)
Mais tout ceci relève plus de la théorie abstraite que de la réalité. Nous avons trop peu d'éléments pour pouvoir donner un avis conséquent ; en particulier, nous ignorons si vous avez des frères et soeurs en France ou pas.