Conversation 17628 - Un sefarade qui s'appelle ashkenaze

NathanninNathan
Dimanche 27 juin 2004 - 23:00

Comme vous le savez fort bien, certains sépharades éminents portent le nom (et donc les origines) Ashkenazi. Or, je doute qu'ils en aient conservé la plus infime trace (comme les conversos qui pratiquent différemment des catholiques sans plus très bien se souvenir pourquoi). Donc, sachant que mon père ne m'avait pas élevé "à l'ashkénaze"(il allait dans une synagogue ashkénaze, mais dès qu'il a pu en changer...), dois-je élever mon fils selon ce que je "sais"(çàd les rites sépharades) ou ce que je "suis"(d'origine)?

Rav Elie Kahn z''l
Lundi 28 juin 2004 - 23:00

Vos lointains ancêtres étaient aschkenazes, mais vous ne l'êtes pas.
Comme vous pouvez le constater, tous les défauts sont corrigeables (je rigole, vous avez vu le nom que je porte?).
Vous êtes un bon sef, et vous devez éduquer votre fils en tant que tel.

NathanninNathan
Lundi 28 juin 2004 - 23:00

Suite à 17628, j'aimerais tout de même préciser que je n'ai pas honte le moins du monde d'être ashkénaze, mais y puis-je si le peu de tradition que j'ai reçu m'a été dispensée par des sef ou auprès des sef? Comme de plus ma femme est sef, ça faciliterait les choses par rapport à nos enfants, vous en conviendrez certainement...

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 29 juin 2004 - 23:00

Ma réponse était tout à fait à côté de la plaque.
J'ai cru comprendre que vous vous appeliez Aschkenazi, que vous aviez donc été éduqué comme sefarade, mais vous vous demandiez si vous ne devriez pas revenir aux coutumes aschkenazes de vos lointains ancêtres, d'où ma réponse: restez-en aux traditions de vos parents.
Vous posez là une autre question. Un aschkenaze ayant été éduqué dans la tradition sefarade doit-il à tout prix revenir à la tradition aschkenaze, ou peut-il s'en tenir à ce qu'il a l'habitude de faire aujourd'hui?
Dans la situation que vous décrivez, vous pouvez choisir ce à quoi vous adhérez le plus, les avantages et inconvénients de chacune des possibilités étant équivalents.
En d'autres termes, respecter la tradition ancestrale, mais risquer de le faire de manière moins authentique que celle sefarade.
A vous de choisir.
Et je n'ai pas cru un instant que vous aviez honte d'être aschkenaze, puisque j'ai cru que vous étiez sefarade!
Bonne continuation.

NathanninNathan
Mardi 29 juin 2004 - 23:00

Suite à 17721,quiproquo réciproque donc.
Cela dit, sans vouloir compliquer les choses,le jour de ma Bar Mitsva,j'ai reçu d'un grand-oncle une jolie série de sidourim et mahzorim nossah sefarad (que je n'ai à ma grande honte feuilleté que très récemment). Comme je m'en étonnais, il a demandé encore plus étonné à ma mère:"Tu ne lui as pas dit d'où il vient ?"(Et ma mère lui a très nonchalamment répondu non. C'est d'ailleurs un peu le sujet de ma question 17629)
Je sais,le minhag vient du père, mais comme je vous l'ai écrit,lui,il m'a envoyé chez les sef...

Rav Elie Kahn z''l
Mercredi 7 juillet 2004 - 23:00

Un peu compliqué, mais bon...