Conversation 25381 - Humour juif

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Dimanche 4 septembre 2005 - 23:00

Chalom à tous le rabbanim de cheela.
J'ai quelques questions humouristiques aujourd'hui et j'éspere que vous aurez les réponses appropriés ... , les voici.
Y'a t'il aujourd'hui une mitzva de peindre sa voiture en orange ?
Lorsque l'on habite en galoute, avant de manger du pain, doit on dire "amotsi lehem min haarets" ou "amotsi lehem min houts laarets" ?
Doit on dire la beraha "cheehianou" lorsque l'equipe de foot d'Israël marque contre la suisse ou la France ?
Nan blague à part, je voulais savoir qielle était la place de l'humour dans le judaisme ?

Rav Elie Kahn z''l
Samedi 10 septembre 2005 - 23:00

Chalom,

C'est le Rav Kling qui aurait du répondre à cette question. Lisez certaines de ses réponses et vous aurez la réponse à votre question.

Certains textes parlent de l'interdiction d'emplir sa bouche de rire". En d'autres termes de trop rigoler.
Rabbénou Yona fait remarquer que cette interdiction n'est pas liée à la destruction du temple, mais à la crainte que trop rire risque d'entraîner à une certaine légèreté, puis à la faute.
La Guemara parle d'élèves qui posèrent à leurs maîtres la question de savoir pourquoi ils rigolaient tellement malgré l'interdiction de le faire. Sur quoi les maîtres répondirent qu'ils mettaient les tefilines. Certains expliquent que les tefiline étaient en quelque sorte la garantie que leur humour ne risquait pas de les entraîner trop loin.
Certains expliquent que la réticence face à trop de joie provient de la condition humaine, de l'éloignement que l'homme ressent par rapport à D'ieu. Cete tristesse est tempérée par les tefiline, témoignage de la dimension spirituelle de l'homme et de son attachement à D'ieu.

La Guemara raconte que Rav (Babylonie, 3ème siècle) commençait ses leçons en racontant ne blague, pour capter l'attention de ses élèves.
Une autre Guemara raconte l'histoire de deux personnes ayant droit au monde futur, en récompense au fait qu'elle réjouissaient les passants, probablement grâce à leur humour. Certains commentateurs tentent de ne pas commenter cette histoire au sens littéral. Il doit s'agir de rabbins qui manquaient d'humour.