Conversation 40544 - Les lois du chidoukh

shaili
Mercredi 6 février 2008 - 23:00

chalom, je voudrais avoir plus dexplikation sur le shidoukh la torah lle mentionne t-il? comment se passe un shidour il ya til un labs de temps ke lon ne doi pa depasser avant daboutir au terme du shidoukh si reussi a un mariage?

Rav Elie Kahn z''l
Dimanche 17 février 2008 - 13:04

Chalom

Je crois qu'il est teps, face aux très nombreuses questions qui nous sont posées sur les chidoukhim, de mettre quelques points au clair.
Il est tout d'abord immportant de noter que le chidoukh n'est une obligation religieuse, et n'est pas une manière de connaître son futur conjoint qui convient à tout le monde. Des nombreuse questions qui sont posées, je resssens que certaines personnes, qui en sont à leurs premiers pas dans l'expérience de l'observance des mitsvot, semblent avoir été poussées, ou ont reçu pour conseil, de "faire un chidoukh".
On leur fait rencontrer des personnes bien sous tout rapports, mais qui n'en sont pas toujours au même stade de développement ou d'engagement spirituel. C'est courant chez certains rabbins, qui s'imaginent que de cette manière, ils arriveront à des résultats plus probants concenrnant le niveau religieux de leurs nouveaux adeptes.
Ces rabbins font fausse route, et les résultats se font ressentir dans le manque d'harmonie dans les couples ainsi formés.
La Tora ne mentionne pas le chidoukh, pas plus que la Guemara. Mais qui a dit que les mariages arrangés entre parents tels qu'ils se pratiquaient à l'époque et se pratiquent encore dans certains milieux religieux étaient l'idéal?
Ils correspondent à certains milieux et certaines mentalités, et sont justifiés dans certains cadres, et totalement injustifiés dans d'autres.
Il ne faut pas croire que devenir religieux et respectueux des mitsvot oblige à singer les milieux religieux dans tous leurs us et coutumes.
Il n'y a pas de laps de temps imposé pour un chidoukh, et tout dépend des circonstances et des sentiments.

saw
Dimanche 17 février 2008 - 23:00

Kvod Harav
Avec tout le respect que je vous dois et mes félicitations pour cheela, je suis profondément surpris (pour ne pas dire choqué...) par votre réponse à la question 40544 dans laquelle vous considérez si je ne m'abuses l'institution même du chidoukh pour certaines personnes. Il me semble que le procédé de chidoukh n'est pas réservé à un milieu "froum". Evidemment tout dépend de ce que l'on entend par le terme "chidoukh", si cela est synonyme de la façon dont certains jeunes se rencontrent dans certains milieux hasidim où les fiancés ne se revoient pas entre fiançailles et mariage, je suis d'accord avec vous que cela ne convient pas à tout le monde. Néanmoins le fait de rencontrer qq'un par un entremetteur ou chadkhan se faisait déjà dans les sociétés occidentales du temps de Molière (!) et honnêtement je ne vois pas en quoi le fait de "filtrer" en qqe sorte les individus qui ne sont pas adaptés à une personne en vue de fonder un foyer a qch de mal. Personnellement je ne viens pas d'un milieu spécialement froum et je me considère comme dati, moderne qui fait des études de Hol mais sincèrement pour rien au monde je n'accepterai de rencontrer une fille autrement que par le biais d'un chidoukh en bonne et due forme. Evidemment si les jeunes gens se connaissent par ailleurs (études ensemble...) il n'y a pas lieu d'organiser un chidoukh mais si une personne cherche à rencontrer qq'un, je ne vois pas en quoi cette façon de faire est inadaptée à une personne non orthodoxe ou en voie de devenir pratiquante. Il me semble que cette intervention mérite qques précisions pour éviter les confusions chez ceratins cheelanautes.
Kol touv

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 19 février 2008 - 09:02

Chalom

Je vous remercie pour votre intervention.
J'ai écrit ce que j'ai écrit parce que certains rabbins excluent tout autre manière de faire connaissance de son conjoint. En éduquant de cette manière, on empêche la formation de nombreux couples dans les milieux où il est courant que des jeunes filles et des jeunes garçons aient l'occasion de se rencontrer lors de toutes sortes d'évènements, sans même avoir à l'idée que ceci peut être aussi une occasion de trouver son futur. Parce qu'on leur a bourré le crâne avec des histoires de mazal qu'ils rencontreront uniquement par le biais de chidoukh.
Je n'ai pas rencontré ma femme par chidoukh, aucun de mes enfants non plus.
Si vous pensez que pour vous le chidoukh est la seule alternative, c'est votre droit le plus strict. Mais n'en faisons pas une idéologie et un moyen incontournable de connaître son futur.
Puis-je vous suggérer de lire dans mon livre "le petit blond avec des chaussures noire, la nouvelle "Love Story", qui analyse k'histoire de Rabbi Akiva et traite entre autre de ce sujet,