Conversation 44451 - Pas dans la main

mermer
Mercredi 29 octobre 2008 - 23:00

CHALOM,

POURQUOI, LORSQU'ON VOUS OFFRE UN GATEAU - PAR EXEMPLE - FAUT-IL PLUTÔT SE SERVIR SOI-MÊME (DANS LE PLAT, LE PAQUET, ETC.) QUE DE LE PRENDRE DE LA MAIN DE CELUI QUI VOUS L'OFFRE, FÛT-CE UNE PERSONNE 'AMIE' OU PEU SUSCEPTIBLE DE VOUS ÊTRE CONTRAIRE?

CHABBATH SHALOM

Jacques Kohn z''l
Vendredi 31 octobre 2008 - 01:52

Il est d’usage pour le maître de maison (voir Choul‘han ‘aroukh Ora‘h ‘hayyim 167, 18) de ne pas placer le morceau de pain qu’il vient de rompre dans la main des convives, sauf dans celle des endeuillés.

D’où l’habitude de déposer les mets sur la nappe et non directement dans la paume de la main.

mermer
Dimanche 2 novembre 2008 - 23:00

CHALOM,

POURQUOI, LORSQU'ON VOUS OFFRE UN GATEAU - PAR EXEMPLE - FAUT-IL PLUTÔT SE SERVIR SOI-MÊME (DANS LE PLAT, LE PAQUET, ETC.) QUE DE LE PRENDRE DE LA MAIN DE CELUI QUI VOUS L'OFFRE, FÛT-CE UNE PERSONNE 'AMIE' OU PEU SUSCEPTIBLE DE VOUS ÊTRE CONTRAIRE?

CHABBATH SHALOM
Jacques Kohn

Une question a été citée, accéder directement en saisissant le n° de question ici Il est d’usage pour le maître de maison (voir Choul‘han ‘aroukh Ora‘h ‘hayyim 167, 18) de ne pas placer le morceau de pain qu’il vient de rompre dans la main des convives, sauf dans celle des endeuillés.

D’où l’habitude de déposer les mets sur la nappe et non directement dans la paume de la main.

MERCI POUR VOTRE REPONSE,
MAIS SI (Y COMPRIS EN VERTU DES MISES EN GARDE D'AUTRES PERSONNES), LA PERSONNE PERSISTE A VOUS TENDRE DE LA NOURRITURE DE LA MAIN A LA MAIN, COMMENT FAIRE, NOTAMMENT POUR NE PAS PARAÎTRE BLESSANT ?
FAUT-IL CARREMENT LA LUI REFUSER?

D'AUTRE PART ET POUR REVENIR A VOTRE REPONSE, POURQUOI EST-CE AUX ENDEUILLES QUE LA NOURRITURE EST REMISE DE LA MAIN A LA MAIN ?

MERCI, SHALOM ET A BIENTÔT.

Jacques Kohn z''l
Mardi 4 novembre 2008 - 06:00

« Celui qui rompt le pain en dépose un morceau devant chacun des convives, et celui-ci le prend dans sa main. Mais il ne le dépose pas directement dans la main du convive, sauf s’il est en deuil. “ Sion étend ses mains” (Eikha 1, 17), allusion au morceau de pain que l’on dépose dans la main de celui qui est en deuil » (Choul‘han ‘aroukh Ora‘h ‘hayyim 167, 18).

Il peut arriver, cela va de soi, que la personne dans la main de laquelle on a déposé le morceau de pain partagé par le maître de maison et qui n’est pas en deuil, puisse s’en offusquer.

Il convient par conséquent d’être attentif à cette règle, qui ne concerne cependant pas les autres aliments.