Conversation 6137 - Qui est 'israelien'?

Anonyme
Lundi 28 avril 2003 - 23:00

bonjour et tout d abord bravo pour ce site qui repond a bien des questions.
je vis en israel depuis 1 an et demi mais n ai toujours pas fait ma aliya pour des raisons diverses. pourtant, je compte bien rester ici et faire ma aliya dans un avenir proche. quel est alors la alaha a propos des yamim tovim: doit je faire 1 jour ou deux jours de yom tov? et si je passe les fetes en france? si la reponse est de faire 1 seul jour est ce que cela ne pose pas un probleme de ayin araa? et si je dois faire 2 alors quel et la limite a partir de laquelle je ne devrait qu en faire un seul? est-ce l acquistion d une carte d identite israelienne?
ou bien peut etre oit on faire toujours selon minague amakom: en israel 1 en france 2?
merci d avance pour vos reponses.

Rav Elyakim Simsovic
Vendredi 2 mai 2003 - 23:00

1. En l'occurrence, la carte d'identité israélienne ou les formalités de Alya n'ont pas d'incidence halakhique.
2. Dans votre texte, vous avez dit par lapsus "ayin hara" alors que vous pensier "marit ayin".
Quant au fond :
- Si vous êtes économiquement indépendant et que vous avez fixé votre résidence principale en Israël où vous résidez de manière permanente, même si vous quittez occasionnellement le pays (en principe dans des circonstances autorisées) vous devez pratiquer pour les fêtes comme les Juifs d'Eretz Israël. Lors d'un voyage à l'étranger, vous priez le deuxième jour de fête comme les jours non-fériés, mais vous devez suivre les autres règles de Yom-Tov comme les Juifs locaux (voir aussi la réponse du rav Boczko à la question
5418.)
- Si vous n'êtes pas économiquement indépendant et que toute votre subsistance est assurée par de la famille vivant à l'étranger, vous êtes considéré comme "habitant chez vos parents" au vu de la halakha, vos intentions n'ayant pas pertinence puisque vous ne seriez pas en mesure de les assumer indépendamment et devez donc pratiquer en Eretz Israël comme les Bné Hagola et a fortiori en Houtz Laaretz (cf. rav Moche Feinstein, rapporté dans Kol Hathora n° 54, page 4.).