Conversation 69399 - SOS animaux

lolo74
Lundi 27 mai 2013 - 23:00

Bonsoir Kevod harav, Ma question porte sur le traitement réservé à certains animaux dits "nuisibles" comme le rat, la souris, le chat, parfois le chien, les pigeons... 1/ quelle est la loi de la torah concernant leur élimination ? 2/ si c'est autorisé, est-ce dans tous les cas, dans certains cas ? 3/ une méthode d'élimination est-elle autorisée plus qu'une autre ? a) pieges, mort aux rat, euthanasie... b) atteintes physique par la violence J'aborde l'aspect de l'âme, les animaux en sont dotés. 1/ tous les animaux le sont-ils, marins, terrestres ? 2/ les insectes ? 3/ les fruits des arbres peuvent renfermer des âmes d'être humain réincarné, ainsi, un animal également ? Qu'il s'agisse d'un Boeuf, d'une poule ou même d'un rat, d'un cochon, bien qu'ils ne soient pas autorisés à la consommation chez les juifs. 4/ tuer un animal (en dehors de la nécessité de le faire pour se nourrir), un insecte, comment la torah prévoit la punition réservé à l'homme ? Merci pour vos réponses.

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Rav Samuel Elikan
Jeudi 30 mai 2013 - 04:09

Shalom,

1. Il est interdit de faire du mal à un animal, sauf si celui-ci nous nuit ou est considéré comme dangereux, dans quel cas, il faut le tuer en lui faisant le moins mal possible. Il est donc interdit, bien évidemment, de les torturer...

2. Tout chose vivante a, selon la kabale, une âme, y compris les choses interdites à la consommation, c'est sans rapport. Cela ne veut pas dire que tout ce qui peut bouger vit avec le libre-arbitre, ce serait absurde...
Au contraire, il y a différents niveaux de vie, qui correspondent à des niveaux de vitalité différents.
Je ne veux pas entrer dans les questions de réincarnation - cf à ce sujet la 69250.

Kol touv

wave
Lundi 4 novembre 2013 - 23:00

Il arrive souvent que des personnes, un jour, qui avait un chien, ou un chat, decide de l'abandonner dans un centre municipale qui sera chargé de lui chercher un autre adoptant, mais qui, dans je crois la majorité des cas , voir peut etre presque tous les cas, vont le sacrifier faute de ne pas avoir reussi a trouver un autre adoptant.
DONC si le proprietaire qui l'abandonne est juif, la question est de savoir s'il a le droit de l'abandonner dans un centre de la sorte , ou bien que doit il sinon faire s'il ne trouve personne pour prendre l'animal , et qu'il ne souhaite plus le posséder.

Salutations

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Rav Samuel Elikan
Mercredi 13 novembre 2013 - 08:34

Shalom,
Que voulez-vous dire par "sacrifier"?

wave
Mardi 12 novembre 2013 - 23:00

72380 : les centres municipaux exterminent (je sais pas par quelle méthode, peut etre avec un gaz) les animaux qui ont ete deposés dans leurs centres d'acceuil et qui, apres une periode, n'ont pas trouvés d'adoptants.
Souvent , les personnes qui veulent se defaire d'un animal, au lieu de l'abandonner dans la rue, ce qui est legalement interdit, l'abandonne dans ces centres, qui sont charges de trouves un autre adoptant, ou le cas echant, s'ils ne trouvent personne, apres une certaine periode, il les extermine, parce que leur locaux n'ont pas assez de capacite pour acceuillir les animaux nouveaux qui vont arriver.

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Rav Samuel Elikan
Lundi 6 janvier 2014 - 04:25

Shalom,
Etant donné qu'ils peuvent très bien leur trouver un autre propriétaire qui les adoptera - il n'y a pas de problème halah'ique.
Cependant, moralement, on a une certaine responsabilité envers des animaux qui nous appartiennent et on ne peut pas simplement s'en "défaire"... (1)
Ainsi, selon la halah'a, ce n'est pas interdit, mais ce n'est pas conseillé.
En outre, les castrer est clairement interdit (2) et si on sait que dans ces centres les animaux sont castrés, ce sera plus problématique de les y laisser.
Cordialement,

Sources
(1) cf. TY Ketouvot chap. 4, hal. 8; Beit Yossef YD 117; etc.
(2) Sh. Ar. EH 5 et comm. ; Pninei Halah'a, Likoutim III, 5,13 qui soutient qu'il vaut parfois mieux les tuer que les castrer... En effet, il faut faire attention de ne pas leur faire de mal en les faisant souffrir.