Conversation 10250 - Quand inserer les piyoutims de roch hachana

Anonyme
Mardi 23 septembre 2003 - 23:00

Shalom Rav,
Dans certains Ma'hzorim de Rosh Hashana (Zekhor leavraham), on indique que l'on doit lire des pioutim entre baroukh sheamar et le yotser. Dans d'autre ma'hzorim, la lecture se fait apres la Amida.
Dans mon enfance, j'ai souvenir que l'on lisait ces pioutim avant Ishtaba'h. La tendance aujourd'hui consiste à lire les pioutim apres la Amida. (Ce qui pose souvent des problemes à la synagogue, car les fidèles ont l'habitude de les lire avant Ishtaba'h).
Qu'en est il de la halakha? Pourquoi le 'hida autorise t'il la lecture entre baroukh sheamar et le yotser?

Merci pour vos reponses.
Chana Tova

Rav David Zenou
Mercredi 24 septembre 2003 - 23:00

Le minhag Nord Africain est d'inserer dans la priere.
Ces derniers temps plusieurs rabanim sont 'sortient' contre cette habitude en protestant qu'il s'agit d'un arret pendant la tefila notamment le Rav Ovadia Yossef et le Rav Mordehai Elyaou. C'est l'habitude plutot Irakienne. Les Nord Africains continueront delon leurs propres minhag.*
Plusieurs communaute nord africaines les lisent apres la priere et d'autres avant Barouh cheaamar (comme par exemple les Tripolitains).

Chabbat Zahor (veille de Pourim) de cette annee, j'ai prie chez le Rav Messas Zatsal et il a lui meme, avant le yotser, reciter le fameux piyout 'Mi Hamoha' qui resume toute la meguila, il s'agit d'une bonne demi heure de lecture.

Il est important de ne pas se disputer a la synaogue pour cela, et pour le reste aussi d'ailleurs. Le Rav de la communaute aura le dernier mot.

Chana tova!

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* Je rajoute un complement que m'a envote un internaute par mail:
"L'habitude tunisienne est differente. A Tunis, la communaute livournaise agissait comme ca. Par contre, la communaute octone les disait apres la amida, suite au Psak de Rabbi Messaoud Elfassy (rav du 18e, originaire du Maroc, co-auteur de mich'ha dirvouta), et c'est ainsi que font les communautes tunisiennes aujourd'hui
- concernant l'oubli de hamelekh hamichpat, le minhag tunisien est de faire comme maran
Ces 2 points sont developpes ds le ale hadass."

Merci.