Conversation 12376 - Message a rav simsovic
chalom a vous rav Simsovic, j ai perdu votre mail et donc le contact directe avec vous c est pourquoi je vous ecris ici . J aimerai avoir votre aivs sur un probleme . Les rabanim , et je ne sais pas s il sagit des plus orthodoxes, interdisent formellement l ordinateur a la maison s en parler de l internet qu en pensez-vous? quelles peuvent etre les consequences nefastes pour un enfant par exemple? sur quoi se basent-ils pour parler de danger voire meme d une certaine forme d idolatrie???? enfin cela ne concerne plus la question, j ai cree pour les francais de betar un magasine j aimerai bcp pouvoir compter sur vous une a 2 fois par mois si possible pour recevoir un article de votre composition sur le theme que vous choisirez merci de me repondre par mail pour ceci a bientot. nathoupi@yahoo.fr
Mon email figure en plusieurs endroits sur le site.
Le revoici : epsimso@trendline.co.il
L'ordinateur, comme le chocolat et le vin sont à la fois excellent mais non dénués de risques. Je ne sais pas quel argument hamkhique peut interdire l'ordinateur : c'est comme si on interdisait les moyens de transport parce qu'il y a des accidents, et je pourrais encore donner d'autres exemples.
A contrario, je dirai qu'il suffit de constater que le rav Mordekhaï Eliyahou ou le rav Ovadia Yossef ont pris la peine (eux ou leurs élèves, mais avec leur assentiment), de créer des sites où ils diffusent leurs cours et leurs réponses à des questions et qu'il existe des centaines de sites orthodoxes sur le net en toutes langues.
Interdire ce qui est permis est interdit par la halakha. Il faudrait donc leur demander leurs arguments, mais en tout cas, à supposer qu'ils veuillent faire appel à la clause de "taqanat hakhamim", ce serait une guezéra che'eyn hatsibour yakhol laamod bah, et elle serait donc nulle d'emblée.
Comme au temps de la haskala, certains entreprennent des combats d'attière-garde. S'ils venaient avec nous sur la télévision, la radio, la littérature, les arts, etc. au lieu de les abandonner à ceux qui n'ont rien à dire ou pire, ils n'auraient plus besoin d'interdire.
Deux fois par mois, c'est un rythme que j'aurai du mal à soutenir. A propos, quelle longueur ?
Behatsla'ha pour votre entreprise.