Conversation 48634 - Robin des balets
Nous avons une femme de ménage depuis plus de 20 ans. Elle a perdu son mari il y a environ 2 ans et a un fils lourdement handicapé.
Nous nous sommes aperçus il y a 2 mois, mais nous avions de nombreux soupçons auparavant, qu'elle nous vole de l'argent. Elle vole aussi bien à moi qu'aux enfants. En fait, si elle trouve quelques billets qui trainent, elle va en prendre quelques uns.
Nous ne faisions pas attention parce qu'on la connait depuis longtemps. Les doutes existaient depuis qu'elle a perdu son mari, il se passait des choses bizarres. Juste avant de partir en vacances, tous les doutes se sont levés de manière définitive. Je suis sûr qu'elle ne vole pas depuis toujours, mais maintenant elle le fait régulièrement.
En comptant bien les "aberrations" qu'on a pu rencontrer, je pense que le préjudice se monte à plusieurs milliers d'euros maintenant. Ce sont des sommes "moyennes", qui, cumulées, représentent une très grosse somme.
Si nous la renvoyons, elle se retrouvera probablement dans une situation très précaire. Mais comment lui faire encore confiance? Mon épouse est catégorique et compte s'en séparer, elle dit que la confiance ne reviendra jamais, et qu'elle devra être tout le temps en "surveillance rapprochée". C'est vrai que nous lui avions laissé beaucoup de libertés: clés de la maison en sa possession, elle travaillait le plus souvent seule dans la maison. Pour nous, la confiance était totale: elle a vu les enfants grandir et se sentait "chez elle". Elle nous a suivi lors de plusieurs déménagement, et a toujours gagné des clients grace à nous, car nous l'avons régulièrement recommandée à des connaissances. Mais cela ne l'empechait pas de nous lancer, depuis quelques années, des remarques empreintes de jalousie, dès qu'elle voyait de nouvelles choses à la maison, ou qu'elle était au courant de certaines dépenses comme des voyages, par exemple.
Je me suis dit que cette situation était certainement codifiée dans le judaïsme. Votre conseil peut m'aider dans le choix de l'attitude à adopter.
Avec mes remerciements.
Le fait qu'un employe vole son patron est une cause largement suffisante pour le licencier, quelque soit sa situation.
Et puis je suis persuade qu'il y a des gens honnetes, egalement dans la precarite et qui seraient tres heureux de travailler avec vous.
Derniere choses: a l'avenir ne laissez pas trainer des billets chez vous sous le nez de vos femmes de menage, cela peut etreassimile a l'interdit de "LIFNE IVER LO TITEN MIKHSHOL"( ne pas mettre d'obstacle devant un aveugle, qui se traduit ici par ne pas faire fauter son prochain en le mettant face a une grande tentation).
Shana tova vehatima tova