Conversation 37836 - Météo divine

Chalom,

En cas de sécheresse grave, ou de grands malheurs, il était d'usage, à l'époque de la Michna de sortir une partie du mobilier de la synagogue dans la rue (Taanit 2, 1) et d'y tenir là bas la prière. Je ne me souviens pas avoir lu qu'on prenait soin de cacher le ciel avant.
Et que dire des gens qui prient au Kotel? Doivent-ils se munir d'une ombrelle?
Il faudrait demander à "on m'a dit" quelles sont les références qui m'échappent.
A moins qu'il n'ait pensé au texte (T.B. Berakhot 34 b), qui dit que celui qui prie en extérieur est effronté.
Mais cela n'a rien à voir avec le ciel découvert. Selon les Tossafistes, il s'agit d'un endroit passant, où il est dur de se concentrer. Selon Rachi, un endroit fermé qui invite à plus d'humilité.
Et des commentateurs du Choulhane Aroukh (Chaarey Techouva et Michna Beroura, O.H., 90, 5) prennent la peine de préciser qu'on peut prier dans une cour à ciel ouvert, pour peu qu'elle soit entourée de murs.